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Le blog geek à jeanmi

3 janvier 2014

Preview cinéma 2014 : Les Gardiens de La Galaxie

Tout d'abord, bonne et heureuse année 2014 aux lecteurs de ce blog.

Pour commencer l'année,  je fais un petit point sur ce qui pourrait être un des films de l'année à venir et  il est surtout très attendu par les geeks et autres amateurs d'adaptations de comics : Les Gardiens de la Galaxie ( Guardians of The Galaxy )

Certains diront "Encore une adaptation de comics de super-héros Marvel, bonjour l'originalité".  Mais, celle-ci pourrait surprendre le public aussi bien par son contenu que par sa forme.

Tout d'abord,ces personnages Marvel  sont peu connus du grand public et de seconde zone sur papier et n'ont pas (encore)  la notoriété d'un Spiderman ou d'un Iron-Man. Pourtant , ces dernières années,  ils ont commencé à avoir  la  sympathie du lecteur de comics, entraînant ainsi un certain succès commercial pour l'éditeur Marvel avec leur propre série.

Guardians-of-the-Galaxy-Comic-Book-Cover

Ce groupe des Gardiens de la Galaxie a  pour originalité d'être constitué entièrement d'extraterrestres (à l'exception de Starlord et Drax, selon le background qui sera utilisé) au comportement un peu borderline et au passé trouble pour certains.

On retrouve donc :

 - Gamora (Zoe Saldana) : une femme mercenaire à peau verte, fille adoptive d'un super-vilain cosmique, Thanos. Oui, celui qui a été aperçu dans la scène post-générique du film Avengers.

 - Peter Quill/Star-Lord (Chris Pratt) : un humain dont la naissance est liée à des phénomènes extraterrestres, devenu un policier intergalactique

 - Rocket Raccoon (doublé par Bradley Cooper) : un extraterrestre à l'apparence d'un raton laveur, chef de la la sécurité sur une planète servant de maison de retraite à une race extraterrestre humanoïde :

 - Drax le destructeur (Dave Bautista) : Un humain transformé en tueur par le père de Thanos (encore lui) pour éliminer son fils

 - Groot (doublé par Vin Diesel) : un être végétal venu sur Terre pour étudier la race humaine.

De gauche à droite : Gamorra, Starlord, Rocket Racoon, Drax et Groot.

 De gauche à droite : Gamorra, Starlord, Rocket Racoon, Drax et Groot.

 

Il faut voir comment toutes ces histoires seront synthétisées et adaptées au cinéma pour ne pas perdre le grand public mais il y a un potentiel pour avoir des personnages proches du anti-héros, ambiguës mais attachants.

Le casting compte aussi Benicio Del Toro, Glenn Close et encore Karen Gillan, l' Amy Pond dans la série «Doctor Who».

D'aprés le synopsis ( les Gardiens de la Galaxie cherchent à protéger une orbe mystérieuse d'un méchant qui menace l'univers), il faut s'attendre à du épique et sans doute à de nombreux combats et courses poursuites dans l'espace. Sans doute un film plus proche du space-opéra que du genre super-héros.

Quand au scénariste et réalisateur, James Gunn, il a travaillé pour Troma Entertainment, spécialiste du gore, ayant donné naissance au personnage culte du Toxic Avenger.

 Il a aussi réalisé Super, comédie noire où un dépressif décide de devenir un super-héros pour faire justice. Une sorte de Kick-Ass mais en plus sombre.

 On a ici un réalisateur assez éloigné des divertissements familiales.

 Pour Guardians Of The  Galaxy, le public doit peut-être s'attendre à un film plus sombre et décalé que les récentes adaptations du studio Marvel, qui tranchera avec le ton bien calibré du genre super-héros.

Verdict le 13 août 2014 pour la sortie française.

 

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29 décembre 2013

Mes coups de coeur cinéma et série de 2013

 

Voici quelques films et séries qui ont marqué mon année 2013. 

 

Cinéma

 

Django Unchained de Quentin Tarantino

Django

Le film peut se résumer à un croisement réussi entre le western spaghetti italien et la Blaxploitation.  Quentin Tarantino connaît ses classiques et ça se voit à l'écran. Et on a droit un casting élégant célébrant les gloires d'hier et d'aujourd'hui. Une grande réussite.

 

 

 

Iron man 3 de Shane Black

ironman3-1

 

Ce troisième opus des aventures de l'Homme de Fer, membre des Avengers a beaucoup divisé. Il faut dire que le réalisateur Shane Black, connu pour ces scénarios de films d'action (L'Arme Fatale, Le Dernier Samaritain), met plutôt en scène une comédie d'action qu'un film de super héros. Sans doute une manière à lui de fêter ses retrouvailles avec Robert Downey Jr après l'excellent Kiss Kiss Bang Bang et une nostalgie du film d'action décomplexé.

 

Pour ma part, je suis dans le camp de ceux qui pense que ce film est une réussite qui permet de prendre du recul avec le genre super-héros, devenu trop codé et sans surprises.

 

 

Gravity d' Alfonso Cuaron

 

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C'est mon film de l'année. Alfonso Cuaron a écrit et réalisé un film aux frontières de plusieurs genres : science-fiction, film catastrophe, mélodrame intimiste.

 

Son utilisation de la 3D et sa mise en scène, en plus d'être magnifique, permet une totale immersion dans l'histoire. De plus, la prestation de Sandra Bullock est bouleversante.

 

 

 

La Malédiction de Chucky (Curse of Chucky) de Don Mancini

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Sorti directement en vidéo, ce 6éme opus des aventures de la poupée tueuse relance intelligemment la franchise, sans user de l'artifice du reboot/remake. C'est tout à l'honneur du scénariste-créateur du personnage et ici réalisateur, Don Mancini.

 

La Malédiction de Chucky est donc un film d'épouvante oldschool, complètement assumé et qui fonctionne parfaitement.

 

 

Série télé.

 

Hannibal

 

Hannibal-hannibal-tv-series

 

Le retour d'Hannibal Lecter en format télévisuel est une pure réussite. Je vous explique pourquoi plus en détail ici

 

 

 

Breaking Bad

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Les aventures du professeur de chimie devenu fabricant de méthamphétamine se sont conclues après 5 saisons. Et quel final !

Loin d'un manichéisme moraliste, le spectateur se trouve plutôt face à un dilemme moral : que penser du personnage de Walter White/Heisenberg et aurait-on agi comme lui dans certaines situations ?

 

Cette dernière saison permet de faire oublier quelques saisons bancales et donne à la série des allures de western moderne.

 

 

 

Les déceptions

Die Hard : Belle journée pour mourir (A Good Day to Die Hard ) de John Moore

Die hard 5

 

La cinquième aventure de john McLane, le policier malchanceux mais héroïque interprété par Bruce Willis depuis le premier Die Hard (Piége de Cristal ), est plutôt un désastre, faute à un vrai scénario et à des acteurs livrés à eux eux-mêmes. A oublier

 

 

 

Dexter

 

promo

 

Pendant huit saisons, cette série avait raconté les états d'âmes d'un tueur psychopathe, travaillant pour la police mais aussi jouant les justiciers en suivant un code définissant le bien et le mal. Les premières saisons étaient arrivées à alterner humour et drame avec de vrais enjeux scénaristiques. Mais avec le temps, la mécanique s'est usée et en guise de conclusion, le spectateur se retrouve avec des arcs narratives bâclés pour la plupart des personnages secondaires que l'on avait suivi pendant 8 ans. Quand au destin du personnage central, Dexter Morgan, il y a une certaine frilosité qui laisse un sentiment de frustration.

 

 

 

Et vous, vos coups de coeur et déceptions de cette année écoulée en ciné et série ?

 

 

 

20 décembre 2013

Noël vu par un geek : quand Mickey rencontre Dickens

Le Noël de Mickey  ( Mickey's Christmas Carol) est une adaptation  du conte de  Charles Dickens, Un chant de Noël (A Christmas Carol).

Pour moi, ce court métrage sorti en 1983 fait partie des meilleurs adaptations des studios Disney d'un classique de la littérature. Dans le cas présent, il s'agit un conte présenté sous formes de cantiques de l'époque Victorienne.

 

Noelmickey

 

 Charles Dickens (1812-1870), auteur anglais, avec Un chant de Noël, a voulu critiquer les conséquences dans l'Angleterre du XIXéme siécle, de la révolution industrielle. Avec celle-ci était apparu  le capitalisme à outrance qui  recherche du profit maximum, oubliant l'élément humain. C'est le personnage d' Ebenezer Scrooge qui représente tout cela : cupide et sans coeur.

 C'est aussi pour l'auteur, l'occasion de réhabiliter les traditions de Noël, qui avaient été mises à l'écart, quelques siècles auparavant.

C'est donc sous forme de chants et de poèmes que Charles Dickens décide de raconter cette histoire de rédemption où avec l'intervention de 3 fantômes représentant le passé, le présent et l'avenir, Scrooge retrouve son humanité, en prenant conscience du mal qu'il fait autour de lui.

Cette oeuvre humaniste devient rapidement un succès critique et populaire et devient peu à peu mondialement connu avec des lectures publiques et des adaptations cinéma (la première en 1901 !)

 

ScroogeorMarleysGhost

 

Parmi les nombreuses adaptations, on trouve donc celle de Disney sous forme d'un court métrage reprenant l'histoire d' Un Chant de Noël avec les personnages emblématiques de l'univers de Mickey Mouse. ( Une première adaptation avait été faite en 1972 sous forme de disque)

Et ce qui facilite la transposition de l'oeuvre, c'est que le personnage d' Ebenezer Scrooge est la source d'inspiration du personnage de Scrooge MacDuck (Picsou en VF), le fameux canard riche et radin, créé par Carl Banks en 1947 !

Le Noël De Mickey fonctionne à merveille, sachant garder le contexte de l'Angleterre Victorienne décrit par Charles Dickens, ainsi que  le message initial de l'oeuvre.  Un beau paradoxe quand on sait que la plupart des critiques envers Disney sont à propos de sa démarche mercantile  et la recherche du profit maximum.

Je conseille fortement la vision de ce classique aux enfants mais aussi aux adultes car cette histoire est universelle et ses thématiques malheureusement toujours d'actualité. De plus, cela peut amener à s'intéresser aux autres oeuvres de Charles Dickens qui sont elles aussi importantes à connaître.

 

mickeysxmascarol

 

Bonus du cinéphile

En 1988, sort Oliver&Company,  l'adaptation d'un autre classique de Charles Dickens, Oliver Twist. Pour celle-ci, le choix est de transposer complètement l'histoire à New-York de nos jours et de dénaturer l'oeuvre originale.

 

 

 

 

 

 

 

 

4 décembre 2013

Noël vu par un geek : Gremlins, un conte déjanté

Le blog reprend du service et je vais profiter du mois de décembre et ses festivités pour faire une sélection de films qui ont marqué la culture populaire, ayant un rapport avec Noël. Je vais privilégier les films pouvant être vu par toute la famille et les plus jeunes.

Mon premier choix est Gremlins de Joe Dante, sorti en 1984 ( recommandé pour les enfants à partir de 8 ans)

Le film est la rencontre de plusieurs personnalités . Steven Spielberg, ici producteur  a l'idée de faire rencontrer un réalisateur de films d'horreur à succès, Joe Dante (Piranhas, Hurlements ) et Chris Columbus, un tout jeune scénariste (qui deviendra réalisateur de films à succès comme Maman, J'ai raté l'Avion, les deux premiers films de la franchise Harry Potter).

Gremlins pourrait être qualifié de film d'horreur avec son histoire de monstres mais c'est bien plus que ça.

L'histoire a pour cadre les fêtes de Noël dans la petite ville fictive de Kingston Falls. Billy est un jeune employé de banque qui vit chez ses parents. Il est amoureux de sa collègue Kate. Le contexte de début du film est sombre avec ses nombreuses références aux difficultés financières et personnelles des personnages principaux.
Arrive Gizmo le Mogwaï, charmante créature en fourrure, cadeau pour Billy de la part de son père. Original car trouvé dans un magasin tenu par un chinois énigmatique ( tout droit sorti d'un pulp des années 30), qui lui donne trois conseils lors de la transaction : ne pas exposer l'animal à la lumière — et plus spécialement à celle du soleil qui le tuerait, ne pas le mouiller, et ne jamais lui donner à manger après minuit.

Gizmo

Comme le spectateur s'en doute, les règles ne vont pas être respectées et  en conséquences, apparaissent les Gremlins, créatures hideuses, méchantes voire meurtrières. C'est à ce moment que le film bascule dans un mélange subtile d'horreur et d'humour, avec de nombreuses références souvent parodiées à la culture pop. Le film devient jubilatoire avec tous ces délires visuels et la violence pas choquante car dans l'esprit des cartoons .  Paradoxalement, la scène la plus dure est un dialogue entre Billy et Kate, révélant un évènement dramatique du passé de la jeune fille. C'est une scène touchante où la magie de Noël en prend un coup, tout comme le moral du spectateur.

Gremlins est assez proche d'un conte de fée, où les Gentils Héros  s'en sortent face à l'adversité et à de méchants monstres. Ici, les Gremlins et leurs comportements personnifient bien cette menace et Gizmo a ici le rôle de la Gentille Fée ou autres créatures bienveillantes que l'on peut retrouver dans ces histoires. Même si le film peut paraître aux premiers abords comme un simple divertissement, il en ressort une belle histoire sur le respect des règles, si on veut éviter de se retrouver dans des situations chaotiques et surtout dangereuses. Après, il ne faut pas se mentir sur le coté moraliste du film, m^me si les penchants mauvais du gentil Mogwaï ont un coté punk digressif et cynique qui fait plaisir à voir à l'écran.

gremlins

 

nb :Le film est accompagné d'une magnifique  bande originale de Jerry Goldsmith et son théme principal est l'un de ces morceaux qui peut  rester dans la tête de nombreuses semaines. Encore un coup des Gremlins !

 

 

Bonus du cinéphile :

En 1990, aussi réalisé par Joe Dante, sort Gremlins 2 : La Nouvelle Génération, moins réussi que le premier opus. A noter aussi que l'arrivée dans les prochaines années d'un remake/reboot n'est pas à exclure sinon en croit les différentes rumeurs.

 

 

 

 

2 septembre 2013

Le phénomène Kick Ass

 L'adaptation au cinéma d'une oeuvre comme un comic book est toujours attendue car  se pose la question du respect de l'histoire, de l'esprit et  de l'utilité de passer d'un support à un autre.  Pour cela, les films Kick Ass  seraient presque un cas d'école pour de nombreuses raisons.

 A l'origine, Kick Ass est une mini série de Mark Millar, dessinée par John Romita Jr, sortie en 2008 chez Marvel sous le label Icon. Mark Millar raconte l'histoire d'un adolescent fan de comics, voulant devenir un super héros. Il croise sur sa route de vrais justiciers,  Big Daddy et sa fille et side kick Hit-Girl. Ce comic est une mise en abîme du genre super-héroïque dans un monde réel où le super-héros n'a pas de pouvoir, seulement le costume  . Le succès est au rendez-vous même si les avis sont partagés entre satire avec une réflexion sur le  genre ou parodie grotesque pour ados en manque de sensations fortes.

Même si le comic est très controversé avec sa violence graphique, ainsi que verbale, souvent gratuite et sa morale parfois douteuse, cela n'arrête pas l'industrie du cinéma pour une adaptation cinéma.

Kick-Ass-Comic-Cover

Le film Kick Ass sort en 2010, écrit et réalisé par Matthew Vaughn, qui s'occupera par la suite de la reprise de la franchise X-Men. La trame principale du comic est conservée tout en allégeant la violence et en rendant les personnages plus sympathiques. Finalement,  fans et  détracteurs du comics sont satisfaits, ainsi que le grand public qui découvre un vrai film de super héros avec ses codes et son second degré. Le film est donc un succès et permet à certains de découvrir le genre super-héros.

Ainsi, une franchise est donc née avec la mise en oeuvre d'une suite en comics et en film.

kickass

A la lecture de Kick Ass 2 et Hit Girl (qui fait le lien entre les deux volumes), on ressent l'influence du film.  Même si la violence reste présente à l'excés avec un dessin trés gore de Romita Jr, faisant de Millar pour certains, un scénariste sans véritables idées et  de plus provocateur (il est reproché à l'auteur de vouloir créer le buzz avec des formules chocs pour attirer le lecteur),  on se trouve sans doute avec le storyboard du film. En effet, le film Kick Ass 2, sortie en août 2013 reprend quasiment tout le contenu du comic (et  une partie de celui de Hit Girl), en édulcorant toutefois une importante partie de la violence. De plus, la fin est modifiée sans doute pour bien faire la distinction plus tard entre la franchise papier et celle cinéma pour les suites.

affiche-Kick-Ass-2-2013

 
La séquelle  reste inférieure au premier opus avec une réalisation plus classique de Jeff Wadlow, aussi scénariste mais reste efficace dans les scènes d'actions.
Mais pour moi, la principale réussite du film est, qu'en plus de soulever la question de la définition du héros-super-héros dans notre sociéte, le film s'intéresse à la question de l'adolescence et du passage à la condition d'adulte.
Cela se ressent surtout à travers le personnage de Mindy "Hit Girl" (lChloë Morezt ), qui ,privée d'enfance, se retrouve sans véritable repére et doit se remettre en question. Une autre bonne idée qui fonctionne mieux que dans la version papier est le groupe de vigilante qui devient vite attachant et qui aurait mérité quelques scènes de plus.

Même si on peut reprocher aux films leur violence (comme l'a d'ailleurs fait l'acteur Jim Carrey, refusant de faire la promotion du second volet ), elle reste minoritaire, si on comparé au format papier. Au final, le format cinéma permet de mieux apprécier la réflexion sur les histoires de  super héros et paradoxalement, de  mettre les 2 Kick Ass dans le haut du panier des films de ce genre.

Le bonus du sociologue

Même si Kick Ass est une fiction, on observe de plus en plus la démarche de citoyens qui adoptent l'imagerie des super héros et se présentent comme des justiciers ou simplement des citoyens voulant aider leur prochain. Ils se réunissent en groupe et le plus connu de ces mouvements est The Real Life Super Hero Project (http://www.reallifesuperheroes.com/). On trouve aussi en France une association de ce type : Les Défenseurs de France (http://defenseurs-de-france.webs.com/)

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21 août 2013

La Playlist à Jean Mi : Headbanging avec les Grands Anciens

Comme promis dans la dernière chronique musicale, voici une sélection de groupes de métal, inspirés par l'univers de l'écrivain Howard Philip Lovecraft.

 

cthulhu-playing-guitar-etsy

 

 

 Behind The Wall Of Sleep - Black Sabbath  (album Black Sabbath 1970)

"Behind the Wall of Sleep"est une référence  à la nouvelle Beyond The Wall Of Sleep

 

The Call of Ktulu- Metallica (Ride the lightning 1984)

 

Cthulhu Dawn-Cradle of Filth ( Midian 2000)

 

Pour ces deux morceaux, il s'agit d'une référence au plus connu des Grands Anciens, déités venues d'un autre monde créées par Lovecraft.

 

The Mad Arab-Mercyful Fate ( Time 1994)

"The Mad Arab" est en fait Abdul Alhazred, le personnage de fiction à l'origine du Nécronomicon.

 

Horrors of Yig-Gwar ( Scumdogs of the Universe 1990)

 Yig  "the Father of Serpents" est un dieu dans le mythe de Chthulhu qui apparaît sous forme d'homme -serpent ou d'un serpent géant.

 Voilà pour les quelques morceaux les plus connus et avec des références facilement identifiables grâce au titre.

Il faut aussi dire que de nombreux incluent leurs références à l'intérieur des textes ou en remerciement dans les crédits de l'album. De plus, quelques albums d'hommages à Lovecraft sont sortis, il ya quelques années avec de nombreux groupes de métal plus ou moins confidentiels  y allant de leur référence à l'auteur.

Ainsi, avec leur représentation dans la musique, le mythe de Cthulhu et autres créations lovecraftiennes ont leur place dans la culture populaire.

 

 

20 août 2013

Elysium : Vision réaliste d'un futur possible ?

En 2009, avec son premier film District 9,  le réalisateur Neill Blomkamp s'essayait à la science fiction engagée avec son histoire d'extraterrestres persécutés par les humains et traitait entre thèmes,  avec réussite le sujet de la xénophobie.

Pour son second film, le réalisateur reste dans la science-fiction et s'attaque au sujet de la lutte des classes et l'immigration de façon plus ou moins subtile, selon si on s'attend à un blockbuster américain ou à un film engagé.

elysium


En 2154, il existe  deux catégories de personnes: les riches,  vivant  sur une station spatiale à la technologie avancée appelée Elysium et les pauvres, restés sur une terre surpeuplée, sorte de bidon-ville où chacun essaie de survivre comme il peut.

Les premières minutes posent bien le background et les deux personnages principaux que le hasard des choses va faire se croiser.

Sur la terre, Max De Costa (Matt Damon), un ancien détenu vivant dans les ruines  d'un Los Angeles à forte population hispanique travaille à l'usine dans l'espoir de récolter la somme d'argent nécessaire pour se rendre sur la station Elysium. Malheureusement, un accident sur son lieu de travail va l'obliger à trouver une solution très rapide pour se rendre sur la station s'il veut survivre, ce qui va entraîner une suite d'événements le poussant dans la clandestinité. Les circonstances l'ameneront à croiser un amour d'enfance, Frey devenue infirmière et vivant seule avec sa fille malade.

Elysium-max

Sur Elysium, la secrétaire de la Défense de la station, Jessica Delacourt ( Jodie Foster) manigance pour prendre le contrôle de la station, qu'elle juge de plus en plus menacée par les habitants de la Terre. Pour cela, elle est prête à tuer de nombreux innocents (sans aucun remords) et à travailler avec des mercenaires sans scrupules et à tendance psychopathe.

elysiumjessica

 

 

 

 

 

 

Dès que le personnage de Max devient un enjeu pour le futur de la station Elysium, le film perd de son discours politique sur la lutte de classe, qui avait été entamé par quelques scènes d'exposition réussies pour rentrer dans le blockbuster d'action avec de nombreuses scènes de combat très inspiré par l'univers des jeux vidéo "First Shoot Person" (à une époque Neill Blomkamp devant réaliser une adaptation du jeu Halo, cela expliquant ce choix du réalisateur). Malheureusement, Elysium rentre dans le schéma classique du combat Héros du Bien en quête de rédemption contre les forces du Mal, ici représentées par des forces armées trop caricaturales pour amener une réflexion. Bien que cette partie action reste quand même intéressante avec une partie design très travaillée pour les différentes armes et exosquelettes qui m'ont fait pensé au travail de James Cameron sur Aliens, elle reste anecdotique.

Quand à la résolution finale, même si elle ne surprend en aucun cas, elle reste efficace et remet le long-métrage sur sa thématique de départ : l'inégalité pauvres-riches et une comparaison  à la situation des pays occidentaux  dits riches  face au vague d'immigration des pays plus pauvres. La station Elysium est une sorte d'analogie d'un quartier de Beverly Hills, avec ses habitants  qui voudrait s'isoler d'un Los Angeles plus populaire.

Neill Blomkamp réussit donc un bon film de science-fiction avec un contexte engagé sur le futur de notre monde avec une vision pas si éloignée de nos sociétés actuelles où les personnes les plus riches tentent de s'isoler des personnes les plus pauvres. Mais en voulant trop en faire, il loupe l'essentiel : donner une personnalité au film qui le distinguerait d'un quelconque blockbuster. Mais l'essentiel est là : de la science- fiction engagée qui peut amener à débattre sur les problèmes politiques et économiques actuels.

 

elysium_planet

 

Le bonus du cinéphile

Je  conseille deux classiques de science-fiction qui sont des bonnes bases de réflexion sur l'évolution de notre bonne vieille Terre

Soleil Vert  ( Soylent Green) en 1973

 

Les Fils de l'Homme (Children of Men) en 2006

14 août 2013

La Playlist à Jean Mi : H.P Lovecraft, le groupe !

Howard Philip Lovecraft n'est pas un seulement un écrivain américain connu pour ses nouvelles fantastiques et de science-fiction et la création d'une mythologie connue aujourd'hui comme le mythe de Cthulhu, avec son lot de Grands Anciens et autres créatures extraterrestres.

En 1967, son oeuvre a été la source d'inspiration de musiciens américains qui ont monté un groupe de rock psychédélique à son nom et se sont inspirés de son oeuvre pour certaines de leur composition.

hp-lovecraft


Deux albums sous ce nom : H.P Lovecraft en 1967 et H.P Lovecraft l'année suivante.

The White Ship - HP Lovecraft

The White Ship est à l'origine une courte nouvelle de Lovecraft et fait partie de ses histoires consacrées au monde des rêves, le Dream Cycle. Cette nouvelle peut se trouver dans le recueil Dagon et Autres Nouvelles de Terreur

 At The Mountain Of Madness- H.P Lovecraft II

At The Mountain Of Madness  (Les Montagnes hallucinées en VF) est  une histoire référence dans l'oeuvre de l'auteur car on y retrouve un certain d'éléments qui plus tard seront considérés comme des bases du Mythe de Cthulhu.

 Après le second album, le groupe se sépare et deux des membres garderont le nom de Lovecraft pour sortir en 1970, Valley Of The Moon , un album rock classique, proche des standards commerciaux de l'époque, l'aspect psychédélique ayant disparu.

 The Dawn - Valley Of The Moon

 

 

Aujourd'hui, si on cherche dans la musique des références à l'auteur fantastique , H. P Lovecraft et à son mythe, il faut se tourner du coté du mouvement Métal. Je consacrerais un billet à ce sujet d'ailleurs.

 

 

7 août 2013

La Playlist à Jean Mi : pochette d'album et comic books

Voici une petite sélection d'albums dont les pochettes de disque ont été dessinées par des artistes comics, ce qui montre les liens étroits entre la musique et la bande dessinée et la diversité de la Pop Culture.

 

Le Death Dealer de Frank Frazetta, grand illustrateur d'Heroic Fantasy pour l'album éponyme du groupe de rock sudiste Molly Hatchet

Molly Hatchet_Death Dealer

 

 

La pochette de l'album d'Iggy Pop Brick by Brick par le dessinateur Charles Burns (Black Hole)

BurnsIggy

 

 

La pochette du  premier album de Meat Loaf, Bat Out of Hell, par Richard Corben

meatloafcorben

 

 

La pochette de l'album K du groupe anglais Kula Shaker par le dessinateur de Watchmen, Dave Gibbons

KulaShakerGibbons

 

 

La pochette de l'album The Last Temptation d'Alice Cooper par l'artiste Dave Mc Kean (Arkham Asylum). A noter que cet album concept à sa sortie, était accompagné d'un comic book écrit par Neil Gaiman (Sandman)

CooperDavemackean

 

 

La pochette de l'album de Korn Follow The Leader par Greg Capullo (Spawn, Batman).

Le clip vidéo de Freak on a Leash  est réalisé par Todd Mac Farlane, un artiste ayant travaillé entre autre sur Spiderman et Hulk et créateur de Spawn

Greg_Capullo_-_Korn

 

 

Jamie Hewlett, artiste anglais, célèbre pour son travail sur le comic Tank Girl et co créateur du groupe virtuel et du concept Gorillaz avec Damon Albarn de Blur.

Gorillaz_Demon_Days

31 juillet 2013

La Playlist à Jean Mi : Killing Joke

Killing Joke est un groupe de rock anglais, apparu à la fin des années 70  dans la mouvance du post-punk et de la new-wave. Il est aussi caractérisé comme rock gothique.

Le leader du groupe est le charismatique Jaz Coleman, chanteur-compositeur, admirateur des sciences occultes. Un autre membre connu est le bassiste Martin Glover "Youth", aussi producteur et travaillant sur des remix, avec des groupes comme U2, Depeche Mode ou bien Texas....

Killing-Joke

 

 

War Dance-Album Killing Joke en 1980

Live à l'Hammersmith Palais de Londres en 1983

 

 

 Empire Song - album Revelation en 1982

Prestation dans l'émission musicale culte en Angleterre Top Of The Pop

 

Love like Blood - album Night Time  en 1985

Un des morceaux les plus connus du groupe, ayant figuré sur bon nombres de compilations New Wave ou à la thématiques années 80

 

Millenium-  album Pandemonium en 1994

La particularité de cette album, avec de forte influence de la musique arabe est de contenir certaines parties vocales enregistrées dans la chambre du Roi de la Grande Pyramider de Gizeh, au Caire.

Une trés belle prestation live dans l'émission de Canal + "Nulle Part Ailleurs" en 1994

 

 

 

Hosannas from the Basements of Hell- album Hosannas from the Basements of Hell en 2006

C'est un album orienté Metal Industriel. D'ailleurs, le groupe fera sa tournée européenne avec le groupe Ministry, groupe pionnier de l'indus et influencé par Killing Joke.

C'est aussi le dernier album du bassiste Paul Raven, décédé en 2007 et ayant travaillé avec les deux groupes.

 

In CytheraAlbum MMXII en 2012

 

Bonus du métalleux

Une cover d'un des morceaux du premier album éponyme de Killing Joke , The Wait par Metallica

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