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Le blog geek à jeanmi
13 juillet 2013

Monstres Academy : Pixar à nouveau rebelle ?

Refroidi et déçu par les deux derniers films d'animation du studio Pixar, un Cars 2 trop conçu pour vendre un maximum de produits dérivés aux garçons (d'ailleurs, ça a bien marché de ce coté là si on n'en croit les linéaires des magasins) et un Rebelle, plus orienté Disney Princess et manquant d'originalité et de fantaisie, j'attendais donc beaucoup de Monstres Academy, pour savoir si le studio d'animation 3D avait retrouvé son impertinence.

 

Monstres academy

Ce nouveau Pixar est donc la suite, sous forme d'une préquelle, du film  Monstres et Cie. On retrouve donc les deux personnages principaux, le grand monstre poilu, Jack Sullivan (dit Sulli) et la petite boule verte à un oeil, Robert Razowski (alias Bob), lors de leur rencontre à l'université.

Monstres Academy raconte donc la naissance de l'amitié des deux personnages sur le campus de l'Université des Monstres et leur péripétie de leur vie d'étudiant. On retrouve ainsi les fraternités et les activités diverses d'un campus universitaire américain, tout cela restant codifié et rendant hommage à sa façon aux Teen Movies.

L'histoire prend son envol et devient passionnante avec de nombreux enjeux scénaristiques quand Bob et Sulli sont contraints, pour pouvoir garder un avenir à l'université, de rejoindre une fraternité d'étudiants mis à l'écart, dite de looser : les Oozma Kappa. A partir de là, ressortent les défauts des deux héros (comme un Bob imbu de lui m^me), les rendant m^me moins sympathiques et transférant ainsi le capital sympathie sur les autres membres de la fraternité.

monstres-academy-accueil-oozma-kappa

Et on retrouve ainsi le théme principal des Pixar : des personnages en marge, des "Misfits", qui arrivent à de grandes choses. Et la scéne finale est une preuve de l'anticonformisme de Pixar (même si la scéne peut rappeler le modéle du Self Made Man, ce que certains parents pourront trouver ambiguë).

Pour la technique, rien à redire. C'est magnifique et efficace comme toujours avec Pixar avec un sens des détails qui permet l'immersion totale dans l'univers aussi bien pour les enfants que pour les adultes, car on se surprend à contempler l'architecture des batiments et à s'extasier devant autant de réalisme (du moins, c'est ce qui m'arrive devant chaque production Pixar). De même, si l'histoire reste basique, le scénario est trés bien construit.

Coté personnage, j'ai grandement apprécié le personnage de la Doyenne avec un trés bon choix pour le doublage VF, Catherine Deneuve (en VO, Helen Mirren, donc deux grandes actrices).

Il y a de fortes chances que ce Monstres Academy reste un classique, tout comme son ainé, Monstres et Cie, car il se dégage de ce film une vraie sincérité  et  son message sur l'accomplissement de soi (même si il peut être qualifier de naïf) est bienveillant pour le jeune public (voir plus agé). Pour moi, Pixar revient sur le bon chemin de l'intégrité créative aprés quelques égarements. J'attends donc le prochain en  2014, ( où il sera question de dinosaures), avec une certaine confiance.

 

Le bonus du cinéphile

Par certains aspects, Monstres Academy m'a beaucoup rappelé une production Disney The Mighty Ducks ( Les petits Champions 
en VF) qui raconte la montée en puissance d'une équipe de hockey, pas du tout faite au départ pour remporter des victoires.

Une comédie sympathique à découvrir avec Emilio Estevez,  star dans des 90's et un tout jeune Joshua Jackson (Peter Bishop dans la série Fringe)

 

 

 

 

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